En Algérie, aujourd’hui, le tribunal correctionnel du Conseil judiciaire de la capitale a prononcé une condamnation de 10 ans de prison à l’encontre de trois individus, dont deux femmes. Ils ont été reconnus coupables de leur implication dans une affaire de trafic de nourrissons, de transport et de possession de comprimés hallucinogènes d’origine locale, portant ainsi atteinte à la santé publique. Ces condamnations font suite à leur activité au sein d’un réseau criminel local axé sur le trafic d’êtres humains et de substances hallucinogènes.
Les faits de cette affaire, qui ont suscité l’attention du public, remontent au 19 du mois dernier, lorsqu’il a été signalé à la police que deux femmes, âgées respectivement d’environ quarante et cinquante ans, étaient entrées dans la ville de Bel Abbes. Elles transportaient deux nourrissons et détenaient une quantité considérable de substances psychotropes d’origine locale destinées à être distribuées dans la ville ainsi que dans les Wilayas avoisinantes. C’est ainsi que les forces de sécurité ont élaboré un plan de surveillance couvrant toutes les entrées et sorties de la Wilaya, notamment la station de transport terrestre « Al-Ghanimi ». Les deux accusés ont été appréhendés à leur sortie de la station en possession des deux nourrissons et de 10 080 comprimés hallucinogènes du type Prégabaline 300 mg, qu’ils avaient dissimulés autour de leur taille. De plus, 14 000 comprimés hallucinogènes supplémentaires ont été découverts dans la résidence de l’un d’entre eux. Après avoir été interrogés au commissariat de police, ils ont avoué leur implication dans la vente de nourrissons, indiqué la source de ces substances nocives, ainsi que le nom de leur fournisseur, lequel résidait à Annaba.
Au cours de l’enquête, les trois prévenus ont reconnu leur activité au sein d’un réseau criminel local impliqué dans la vente de nourrissons et la distribution de ces substances hallucinogènes dans plusieurs Wilayas de l’Ouest, voire au-delà des frontières algériennes.
