Des experts de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation et la science se rendront sur le site archéologique de Cyrène pour mener une « étude préliminaire des dégâts causés par les inondations et des structures nécessitant un renforcement rapide », une délégation d’experts de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) est arrivée lundi en Libye pour inspecter les sites archéologiques, dont le site grec de Cyrène, endommagés par les inondations dévastatrices qui ont frappé l’est du pays le mois dernier. , selon ce que rapporte l’organisation onusienne.
La reconstruction de Derna en Libye après les inondations suscite des inquiétudes quant à la manière dont les fonds seront alloués
Ces experts se rendront au site archéologique de Cyrène, surplombant la Méditerranée, inscrit en 1982 sur la Liste du patrimoine mondial et depuis 2016 sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Ils devraient mener « une étude préliminaire des dégâts causés par les inondations et des structures qui nécessitent un renforcement rapide », selon un communiqué publié par l’organisation onusienne, ils inspecteront également d’autres sites archéologiques dont « l’ancienne cité de Ptolémée (aujourd’hui « Tolmeta ») et la grotte de Hawa Fteh, toutes deux inscrites sur la Liste indicative du patrimoine national mondial, ainsi que la ville d’Apollonia » (Sousse).
Les fortes pluies tombées lors du passage de la tempête Daniel le 10 septembre ont causé de graves dégâts et menacé de s’effondrer à Cyrène, l’une des cinq villes hellénistiques qui ont donné son nom au gouvernorat de Cyrénaïque, dans l’est de la Libye, dans le cadre de cette mission demandée par la Libye, l’UNESCO entend étudier les moyens de contribuer « au relèvement des zones sinistrées ». Parmi ces zones se trouve la ville de Derna, qui est la plus touchée, après que les inondations ont balayé un quart de la ville, les survivants de Derna se noient dans le désespoir et le deuil.