Société

« Manhal » est une personne de refuge pour les déplacés de Khartoum… Une histoire vraie

Dans le coin Qusay du centre « Moubarak Zarrouk » pour abriter les déplacés, le volontaire soudanais Manhal Abdel Majid arrête un « pousse-pousse » (tuk-tuk) après une dure journée de travail dans les rues de la ville de Wad Madani dans l’État d’Al-Jazeera , au sud de Khartoum. Elle va ensuite se reposer puis collecte des billets de différentes coupures. De manière différente, elle consacre une partie estimée de ses revenus à subvenir aux besoins quotidiens de ceux qui fuient le fléau de la guerre, notamment la nourriture et les soins, et donne le le reste de ses gains à sa famille.

Abdul Majid est diplômé de la Faculté de droit de l’Université Al-Nilein et a obtenu un diplôme en pharmacie de l’Université Al-Jazeera. Elle a travaillé à la Société d’Assurance Maladie dans le département des maladies chroniques et, après huit ans, elle a découvert que son salaire en tant qu’employée n’était pas suffisant pour répondre aux besoins de sa famille. Elle a donc décidé de se lancer dans les heures supplémentaires, et son handicap moteur l’a fait. Cela ne l’a pas empêchée d’y parvenir puisqu’elle est devenue la première femme soudanaise à obtenir un permis général et à conduire un « pousse-pousse » malgré ce domaine à prédominance masculine, suite au déclenchement des combats entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide et au déplacement de milliers de personnes vers les différents États du pays, beaucoup ont eu de grandes difficultés à trouver un abri. Pendant le trajet quotidien de Manhal pour se rendre au travail, elle a trouvé un vieil homme dans la rue qui avait l’air malade et fatigué, alors elle l’a emmené à destination, a écouté son histoire et a déterminé où elle pourrait le rencontrer. Cinq mois se sont écoulés depuis que la jeune volontaire a décidé d’entreprendre la création et la gestion de ce refuge pour personnes déplacées, suite à la situation dont elle a été témoin de ses propres yeux lorsque l’homme qu’elle a récupéré a souffert d’une grave crise de santé.

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