Le HCR a déclaré que la crise des déplacements provoquée par le conflit au Soudan se poursuit sans relâche, avec près de 6 millions de personnes contraintes de quitter leur foyer. Les femmes et les enfants constituent environ 90 % des personnes déplacées, Mamadou Diagne Balde, directeur du bureau régional du HCR pour l’Afrique de l’Est, la Corne et les Grands Lacs, a déclaré que la situation au Soudan constitue « l’une des plus grandes crises de protection auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui ». Au Soudan même, de nombreuses personnes vivant dans les zones urbaines sont également touchées et n’ont pas les ressources pour partir».
Dans un appel à la cessation des hostilités, le responsable du HCR a exhorté les parties au conflit au Soudan à s’engager dans un processus de paix qui « aide nos frères et sœurs qui ont été contraints de fuir leur pays à y retourner », le HCR a souligné les souffrances auxquelles les familles ont été confrontées lors de voyages dangereux, car les familles ont été séparées les unes des autres alors qu’elles fuyaient, à la suite du conflit qui a éclaté à la mi-avril entre les forces armées soudanaises, les forces de soutien rapide et d’autres groupes armés, des rapports font état d’une augmentation de la violence basée sur le genre, tandis que les enfants souffrent d’une grave crise de malnutrition, en plus de la propagation des maladies, Mamadou Diagne Balde a déclaré : » J’ai été témoin du niveau de violations des droits de l’homme qui ont eu lieu au Soudan, donc ce que nous entendons de la part des personnes qui ont traversé la frontière est vraiment navrant. C’est la crise de protection à laquelle nous sommes confrontés cela dure depuis longtemps».
La situation d’urgence soudanaise a des implications régionales majeures, en particulier au Tchad et en République centrafricaine voisins. Les deux pays sont confrontés à un afflux de réfugiés fuyant le conflit catastrophique au Soudan, apportant avec eux des histoires de désespoir, de perte et de vulnérabilité persistante.
