Les États-Unis ont publié un avis aux entreprises pour l’Ouganda, affirmant que les entreprises étaient confrontées à des risques potentiels dans ce pays africain, citant une loi anti-LGBTQ condamnée par de nombreux pays et par les Nations Unies, l’avis a été publié par les départements d’État, du Travail, de la Santé et des Services sociaux, et du Commerce des États-Unis, ainsi que par l’Agence américaine pour le développement international.
La loi ougandaise anti-LGBTQ, considérée comme l’une des plus sévères au monde, a été promulguée en mai et prévoit la peine de mort pour « homosexualité aggravée », un délit qui inclut la transmission du VIH par le biais de relations homosexuelles, cette décision a suscité la condamnation des gouvernements occidentaux, y compris Washington, et a mis en péril une partie des milliards de dollars d’aide étrangère que le pays recevait chaque année, les entreprises, notamment les médias et les organisations non gouvernementales, qui promeuvent sciemment les activités LGBTQ, encourront de lourdes amendes, selon la loi. La loi prévoit également une peine d’emprisonnement à perpétuité pour les rapports homosexuels et une peine de 20 ans pour la promotion de l’homosexualité, « La promulgation par l’Ouganda de la loi anti-homosexualité (AHA) le 29 mai 2023 accroît encore les restrictions aux droits de l’homme, pour inclure des restrictions aux libertés d’expression et de réunion pacifique, et exacerbe les problèmes concernant le respect des baux et des contrats de travail », a déclaré le rapport. Selon l’avis aux entreprises du gouvernement américain.
En juin, le Département d’État américain a imposé des restrictions en matière de visa aux responsables ougandais après l’adoption de la loi, le Département d’État a également mis à jour ses directives de voyage en Ouganda destinées aux citoyens américains afin de souligner le risque que les personnes LGBTQ puissent être poursuivies et soumises à l’emprisonnement à vie ou à la peine de mort sur la base des dispositions de la loi, les groupes de défense des droits ont déclaré que la loi avait déclenché un torrent d’abus contre les personnes LGBTQ, principalement de la part de particuliers.