Ce n’est pas une coïncidence si la capitale kenyane, Nairobi, a accueilli le premier sommet africain sur le climat début septembre dernier.
Selon les observateurs, le Kenya est à la tête des efforts africains visant à diriger la production d’énergie verte, l’expérience kenyane en matière d’action climatique en tant que modèle africain pour faire face aux répercussions du changement climatique et œuvrer pour un avenir vert se caractérise par un réalisme que l’on peut qualifier de « constructif et fructueux », car elle est bien consciente de l’ampleur des répercussions qui en découlent. auquel ce pays pauvre est confronté, à une époque où il lutte pour construire un avenir climatique durable.
Peut-être que le leadership africain du Kenya dans la production d’énergie renouvelable et verte en général a été une incitation au soutien des organisations internationales et régionales, ainsi que des partenaires du Kenya, pour cette expérience. À la tête des partisans de cette expérience « fructueuse » se trouvent les Émirats arabes unis, qui cherche à soutenir les expériences d’action climatique, notamment en Afrique, à travers de nombreux projets, d’un autre côté, le changement climatique menace le secteur agricole au Kenya, puisque ses coûts économiques sont estimés à 2,6 % du PIB par an d’ici 2030, alors que la production agricole dépend des précipitations et que près de la moitié du bétail est élevé dans des terres arides et semi-arides, la sécheresse et le manque de précipitations ont un impact significatif sur l’agriculture, l’épine dorsale de l’économie kenyane.
Le président kenyan William Ruto se présente comme le « champion du climat » de l’Afrique, passant sa première année au pouvoir à vanter les qualités écologiques du Kenya, dont 92 % de l’énergie provient de sources renouvelables, lors du premier sommet africain sur le climat en Afrique, le Kenya a exhorté les autres dirigeants africains à abandonner les combustibles fossiles, elle a clairement appelé à réformer le système financier mondial, à fournir les fonds nécessaires pour financer la résilience climatique, dans le cadre d’une campagne visant à ce que l’Afrique obtienne davantage de fonds des marchés financiers favorables au climat, à l’heure où le Kenya aspire à exporter ses produits.