En Algérie, la scène macabre s’est déroulée au tribunal correctionnel de Biskra, où un homme octogénaire s’est vu condamné à la peine capitale. Son crime ? Un acte prémédité, l’assassinat de son propre petit-fils, conséquence d’une tentative de viol dans un lieu abandonné.
Les sinistres événements relatés lors du procès remontent à la mi-octobre de l’année dernière, en 2022. Tout a commencé par un appel alarmant à la Gendarmerie Nationale de la commune de Chetma, dans la Wilaya de Biskra. Un citoyen rapportait des cris déchirants émanant d’une bâtisse abandonnée voisine. Sur les lieux, les forces de l’ordre découvrirent un vieil homme et un enfant âgé entre 10 et 14 ans, engagés dans une violente altercation. Leurs identités n’étaient pas des énigmes : le vieil homme et son petit-fils. L’enquête révéla un acte atroce : une tentative de viol perpétrée par le grand-père sur son propre petit-fils, entraînant une confrontation violente. Des taches de sang sur l’homme de 69 ans attirèrent les soupçons, tandis qu’une inspection minutieuse de la maison abandonnée révéla l’horreur cachée sous des pierres, de la terre et des barricades : le corps d’un enfant, amputé de ses membres et enterré.
L’accusé, présent sur les lieux, avoua finalement sa part de responsabilité, indiquant la complicité de deux autres individus sexagénaires dans l’acte abominable qui coûta la vie à la jeune victime, suivie de l’amputation de ses jambes, avant d’être enseveli dans la terre.
