En Algérie, le tribunal correctionnel d’El-Affroun à Blida a récemment statué sur l’affaire poignante de l’étudiant « A Ayoub », sauvagement agressé sur le campus de l’université 2 de Blida le 18 octobre 2018. Les accusés, des gardiens de l’établissement, ont été inculpés de coups, de blessures intentionnelles avec un couteau, et de mise en danger de la vie d’autrui.
Le représentant des droits publics auprès du tribunal d’El-Affroun a plaidé en faveur d’une peine sévère, proposant six ans de prison pour chacun des six agents de sécurité appartenant à une institution privée opérant à l’Université « Lunissi Ali » à El-Affroun.
La victime, un jeune homme de 25 ans, ambitionnait d’obtenir son Master en administration des affaires à la Faculté des sciences économiques. Son rêve a été brutalement interrompu lorsqu’il a été violemment attaqué par des gardes alors qu’il se rendait sur le campus. Un certificat médical a attesté de son incapacité à travailler pendant 21 jours, conséquence directe des sévices subis. Les blessures sont alarmantes, incluant des fractures au niveau des côtes et de l’arcade sourcilière de l’œil gauche, accompagnées de contusions et d’un essoufflement sévère.
L’attaque a nécessité une intervention d’urgence, avec les agents de la protection civile transférant rapidement la victime vers un établissement hospitalier public. Cette affaire soulève des questions cruciales sur la sécurité des étudiants et met en lumière la nécessité d’une action judiciaire rigoureuse pour assurer la protection de la communauté universitaire.