Bien que la part des pays du continent africain dans les émissions mondiales de carbone ne dépasse pas 3,5 pour cent des émissions de gaz à effet de serre à la surface de la Terre, ils souffrent des conséquences du changement climatique, ce qui nécessite de souligner lors des discussions de la « COP28 » comment fournir les le financement nécessaire pour s’adapter aux changements climatiques croissants.
Améliorer les cadres politiques et réglementaires pour attirer les investissements à long terme nécessaires pour accélérer le déploiement de projets d’énergie propre et renouvelable, les discussions de la COP28 souligneront également la nécessité de doubler le financement de l’adaptation et d’activer des dispositifs de financement des pertes et des dommages pour assurer la protection des individus et des communautés les plus vulnérables aux répercussions du changement climatique, en plus d’élargir la portée du développement des institutions financières internationales. , de manière à soutenir les efforts d’atténuation en leur fournissant le financement nécessaire, en conjonction avec le financement de l’adaptation. Pour soutenir les pays du Sud, offrir de plus grandes opportunités d’accès à l’énergie propre ferait progresser le développement social et économique en Afrique, qui ne reçoit qu’environ 2 % des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables, et moins d’un quart du montant dont le continent a besoin chaque année, qui s’élève à 60 milliards de dollars d’ici 2030.
La déclaration appelle également à la nécessité d’augmenter la capacité de production d’énergies renouvelables en Afrique de 56 gigawatts en 2022 à pas moins de 300 gigawatts d’ici 2030, pour lutter contre les pénuries d’énergie et améliorer l’approvisionnement mondial en énergie propre et rentable.