Les autorités tanzaniennes ont annoncé mardi que des glissements de terrain et des inondations dans le nord du pays avaient coûté la vie à au moins 65 personnes, en révision du précédent bilan de 68 publié la veille par les responsables régionaux, le Premier ministre tanzanien Kassim Majaliwa a déclaré : « Deux autres corps ont été retrouvés au cours de l’opération de recherche en cours, et le nombre de morts s’élève désormais à 65».
Depuis samedi, de fortes pluies s’abattent sur la ville de Kathish, dans le nord de la Tanzanie, située à environ 300 kilomètres au nord de la capitale, Dodoma, les images diffusées à la télévision montraient des débris éparpillés dans les rues, tandis que les routes principales, les lignes électriques et les réseaux de communication étaient coupés, le porte-parole du gouvernement, Mobhari Matenyi, a déclaré qu’environ 5 600 personnes avaient été déplacées à la suite de glissements de terrain, la Tanzanie et ses voisins d’Afrique de l’Est, le Kenya, la Somalie et l’Éthiopie, sont confrontés à des inondations résultant des pluies provoquées par le phénomène El Niño, les inondations ont exacerbé la crise humanitaire dans la région, qui a connu la pire sécheresse depuis quatre décennies, laissant des millions de personnes souffrant de la faim.
Entre octobre 1997 et janvier 1998, les inondations ont tué plus de six mille personnes dans cinq pays de la région, les scientifiques affirment que les événements météorologiques extrêmes tels que les inondations, les tempêtes, les sécheresses et les incendies de forêt deviennent plus longs, plus intenses et plus fréquents en raison du changement climatique induit par l’homme.
