Les forces de sécurité sud-africaines ont intensifié leur répression contre les mineurs illégaux, des dizaines d’hommes de l’armée et de la police ont fouillé des cabanes et saisi du matériel minier dans la colonie de Soul City, près de Kagiso, à l’ouest de Johannesburg, ont constaté des journalistes de l’AFP, plus de 70 personnes, pour la plupart des migrants sans papiers, ont été détenues pendant deux jours dans cette zone située à proximité de mines d’or désaffectées, a déclaré le commissaire de police provincial aux médias.
Certains ont été arrêtés pour trafic de drogue et possession d’armes à feu illégales, a-t-il ajouté, parallèlement au taux de chômage élevé et à l’immigration illégale, la criminalité endémique est devenue un problème politique clé à l’approche des élections générales de l’année prochaine, il a révélé que plus de 250 000 arrestations ont été effectuées et 3 200 armes à feu saisies depuis que les autorités ont lancé une campagne de répression contre la criminalité en mai, communément appelés « zama zamas » (« ceux qui essaient » en langue zouloue), des milliers de mineurs informels opèrent en Afrique du Sud, riche en minerais, la région de Johannesburg en particulier est parsemée de terrils, de puits et de tranchées profondes laissés par des générations de mineurs, dont l’arrivée dans la ruée vers l’or dans les années 1880 a conduit à la naissance de la ville.
De nombreux mineurs informels viennent d’autres pays et vivent et travaillent dans des conditions pénibles dans les mines clandestines.
Leurs activités sont considérées comme une source de criminalité par la population locale, l’accès aux anciennes mines est souvent contrôlée par des gangs qui se battent parfois pour le contrôle territorial.
