En Algérie, les statistiques officielles ont révélé l’existence de 400 000 contrats de mariage coutumier, la plupart pour des filles mineures, selon ce qui a été publié par les médias officiels, où certains juristes ont confirmé que le mariage coutumier sans contrat civil, notamment avec des étrangers (Chinois, Syriens, Egyptiens, Africains et autres) est devenu un phénomène social dangereusement répandu en Algérie, alors que la doctrine dominante en Algérie, qui est la doctrine Maliki, interdit ce type de contrat et qualifie ses utilisateurs d’adultères et de corrompus, ce phénomène est dicté par plusieurs considérations sociales et économiques, et les cas prouvant le mariage avec ces contrats invalides ont augmenté de façon spectaculaire dans les services des affaires familiales et ont atteint une augmentation de 75%, notant que les tribunaux, selon eux, avant 2022, 140 000 cas de mariage illégal étaient enregistrés chaque année, donnant naissance à des enfants de père et de lignée inconnus, après le départ du père étranger qui a mit fin à la virginité des filles algériennes après un mariage interdit.
Et le président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme a critiqué les relations sexuelles temporaires liées au fait de vivre de la prostitution et du plaisir, les considérant comme la principale raison de la propagation des enfants des rues et des enfants trouvés en Algérie, outre le mariage coutumier, la Ligue a également dénoncé la privation de protection pour ce groupe qui, en réalité, souffre affreusement, malgré le fait que la loi leur garantit de nombreux droits, comme le précise le rapport : « La Ligue algérienne de défense des droits de l’homme confirme à l’opinion publique estime que la loi algérienne ne protège pas les enfants de parents inconnus et ceux qui ont été abandonnés, même si des mesures juridiques existent pour ce groupe, mais elles ne sont pas dans leur intérêt et ne garantissent pas leurs droits ».
La Ligue a révélé qu’un réseau criminel exerce le trafic d’enfants de parents inconnus au niveau national et même à l’extérieur du pays, le communiqué précise : « Le président de l’association a appris au début de ce mois par des juristes que les services de sécurité de la Wilaya de Sidi Bel Abbès avaient commencé à ouvrir des enquêtes concernant la question du semi-trafic de bébés de parents inconnus au niveau de l’Institution d’Obstétrique et de Gynécologie, il a indiqué qu’il y avait des soupçons quant à l’extension de l’activité du réseau dont les membres étaient recherchés au-delà de la mer, comme le montrent les chiffres qui ont indiqué que leur nombre avait atteint 9 500 enfants par an, en baisse jusqu’à 3 700 enfants par an, ce qui a incité les enquêteurs à examiner les actes de décès après que l’hypothèse de les enregistrer comme décédés dans les registres de l’autorité ait été proposée, sans pour autant les enregistrer au niveau des actes d’état civil.