Société

Quand l’insulte devient meurtrière : L’impact dévastateur du mot ‘bâtard’ sur l’identité algérienne

Le terme « bâtard » dans notre pays, l’Algérie, est considéré comme une insulte violente pouvant conduire à des agressions physiques. Le sens de ce mot et de cette caractérisation frappe les Algériens au plus profond, accentuant la perte d’identité et d’une histoire falsifiée façonnée par les généraux au pouvoir. Cela s’explique par le fait que cela raconte l’histoire réelle de l’Algérien, nous décrivant en tant que citoyens et responsables de manière authentique. En toute franchise, malgré sa dureté, nous n’avons pas de gènes algériens véritables et ancrés. Notre pays a été successivement façonné par plusieurs civilisations et peuples, dont des Arabes d’Asie, des Amazighs, des Turcs, des Européens, des Romains, des Juifs et des Abyssins, et tous ont laissé leur empreinte génétique, leurs descendants vivant parmi nous. C’est une réalité amère, mais pointer du doigt l’un l’autre en utilisant le terme « bâtard » est quelque chose qui ne mène à rien de bon.

Dans un acte odieux ayant conduit au meurtre d’un jeune homme à Oran en raison du mot « bâtard », la victime a déclaré qu’elle était avec le défunt et un autre ami de la région de Sidi Bel Abbès, ils étaient en vacances à Oran, et ils ont décidé de se promener dans les rues du centre-ville d’Oran. Ils ont été confrontés à un individu de petite taille aux cheveux blonds, teints, qui a proféré le mot « bâtard », inconnu du père, dans une tentative de se moquer d’eux en raison de leur peau sombre et de leurs yeux petits. Les échanges verbaux ont évolué en bagarres et coups des deux côtés. La première altercation s’est arrêtée à ce stade, avant qu’ils ne soient surpris par la même personne aux cheveux blonds, soutenue par d’autres accusés, renouvelant l’attaque jusqu’à ce que l’incident se termine par la perte de vie de leur ami. Ils considèrent ces complices du principal accusé dans le meurtre comme responsables, arguant que le mobile du meurtre était le racisme et les violences physiques infligées à la victime. De même, ils ont souligné avoir également subi des agressions verbales avec des insultes liées à l’origine inconnue du père de la part de l’accusé (B.M.A). Ces mêmes témoignages ont été présentés par un autre témoin dans le dossier, un gardien de la grange nommé (W.A), qui a observé tous les détails de l’incident mortel.

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