Société

Le manque de financement pourrait-il faire échouer les efforts de protection des océans en Afrique ?

L’Institut d’études de sécurité (ISS) a publié un article du chercheur en sécurité maritime David Wilema sur les efforts de protection des océans, qui ne reçoivent pas l’élan et l’attention espérés sur le continent africain, contrairement à l’importance de l’économie bleue et de la les bénéfices qu’elle apporte, non seulement en Afrique, mais à l’échelle mondiale, cela est évident dans le rôle de la communauté internationale (États et acteurs non étatiques) et des blocs régionaux qui cherchent à faire progresser ces efforts et à progresser vers une exploitation optimale de ce que l’on appelle la « vie sous l’eau ».

Premièrement, l’article souligne que plus de 11 millions de tonnes de plastique sont rejetées chaque année dans les océans de la planète, sachant que 90 % des poissons sont pleinement exploités ou surexploités. Considérant que les océans sont appelés « les poumons bleus de la planète », Les océans sont récemment tombés en ruine et subissent des dommages irréversibles, cependant, le 14e objectif de développement durable des Nations Unies – conserver et utiliser durablement les ressources océaniques – reste le moins financé de tous les objectifs de développement durable. À mi-chemin de la réalisation de ces objectifs ; Seuls 3,5 % du financement total des ODD sont alloués à la « vie aquatique ». C’est pourquoi nous disons : la maigre allocation financière destinée à ces questions urgentes est devenue un problème mondial qui nécessite une attention urgente et doit être décidée d’une manière qui ne peut être reportée. Par conséquent, les pays africains doivent démontrer leur engagement en allouant les plus grandes ressources possibles afin d’atteindre l’objectif n° (14) des objectifs de développement durable.

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Dans ce contexte, de nombreux accords mondiaux soulignent l’importance des océans pour stimuler le développement et atténuer les risques du changement climatique. On estime que les solutions climatiques basées sur les océans pourraient contribuer jusqu’à 35 % à la réduction annuelle des émissions de gaz à effet de serre (gaz à effet de serre résultant du large éventail d’activités humaines à l’origine du changement climatique).

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