Les autorités kenyanes ont déclaré qu’une église locale dont les membres se forcent à mourir de faim est un groupe du crime organisé.
Le ministre de l’Intérieur et de l’Administration nationale du Kenya, Kithuri Kindiki, a déclaré que l’Église internationale de la Bonne Nouvelle, fondée par le pasteur Paul McKenzie, est un groupe du crime organisé, le ministre de l’Intérieur et de l’Administration nationale a expliqué que la décision de déclarer l’Église internationale de la Bonne Nouvelle un groupe criminel organisé avait été prise sur la base des dispositions de la loi kenyane contre la criminalité organisée.
Cette annonce ouvre la voie à l’Inspecteur Général de la Police pour prendre toutes les mesures nécessaires pour traiter cette église dans le cadre de la loi. Il convient de noter que les églises du Kenya sont enregistrées en vertu de la loi sur les associations. L’Église internationale de la Bonne Nouvelle, qui était une organisation enregistrée, a été accusée d’avoir forcé ses membres à mourir de faim dans l’espoir de récolter les fruits de l’immortalité, il est à noter que la plupart des membres de l’Église ont quitté leurs maisons, ont vendu tous leurs biens et ont afflué de différents pays d’Afrique pour rejoindre la secte de la famine, les autorités ont reçu une alerte concernant la présence de ces personnes en retraite pratiquant la famine après que des familles ont signalé à la police que des membres de leur famille qui s’étaient rendus à Shakahula, dans la région côtière du Kenya, étaient portés disparus, le gouvernement a exhumé environ 429 corps dans la vaste zone agricole de Shakahola, où des maisons avaient été réservées aux membres de l’église pour prier pendant plusieurs jours tout en jeûnant jusqu’à la mort.
Le médecin légiste du gouvernement, Johansson Odor, a déclaré que certains des corps exhumés des fosses communes étaient tellement décomposés qu’il était difficile de déterminer la cause du décès, certains des corps exhumés des lieux de sépulture de Shakahola présentaient des signes de famine, tandis que d’autres sont morts de blessures à la tête, ce qui indique l’intervention d’autres personnes chargées de faire respecter la croyance en la famine jusqu’à la mort.