Le parlement du Ghana a fait un pas de plus vers la tenue d’un vote sur un projet de loi visant à criminaliser l’homosexualité, rejetant une proposition qui aurait remplacé les peines de prison pour homosexualité par des peines non privatives de liberté telles que le conseil, une coalition de chefs traditionnels chrétiens, musulmans et ghanéens a parrainé la législation, favorisée par la plupart des législateurs, qui rendrait la promotion de l’homosexualité passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison. L’homosexualité est déjà passible dans ce pays d’Afrique de l’Ouest d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à trois ans, qui pourrait aller jusqu’à cinq ans selon le projet de loi.
Le député du parti au pouvoir Alexander Avinyo-Markin a retiré son projet d’amendement après son rejet, et le projet de loi va maintenant être amendé et voté au Parlement. S’il est approuvé, il faudra l’approbation présidentielle pour entrer en vigueur. Le président Nana Akufo-Addo n’a pas confirmé s’il signerait le projet de loi. Les promoteurs cherchent à adopter le projet de loi d’ici mars, les Nations Unies ont déclaré en 2021 que le projet de loi, intitulé « Promouvoir les droits sexuels de l’homme et les valeurs familiales ghanéennes », créerait « un système de discrimination et de violence parrainée par l’État » contre les minorités sexuelles.
En mai 2023, l’Ouganda a signé une loi criminalisant l’homosexualité, prévoyant la peine de mort pour « homosexualité aggravée », c’est-à-dire la pratique de l’homosexualité conduisant à la transmission de maladies telles que le sida. La Banque mondiale a ensuite arrêté tout nouveau financement pour le pays et les États-Unis ont imposé une série de sanctions.
