Le Botswana affirme qu’il utilisera l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement la semaine prochaine pour faire pression contre une proposition européenne d’interdiction de l’importation de trophées de la faune sauvage d’Afrique, cela survient alors que l’ancien président du Botswana se rend au Royaume-Uni pour faire pression en faveur de l’interdiction, défiant ainsi la position de son pays.
Le ministre par intérim de l’Environnement et du Tourisme du Botswana, Machana Shamukuni, a déclaré au Parlement qu’il serait présent lors de la réunion de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement lundi à Nairobi. Il a déclaré qu’il rappellerait aux délégués partageant les mêmes idées de continuer à faire pression contre les efforts de l’Europe visant à interdire la chasse aux trophées, la chasse aux trophées consiste à tuer de gros animaux tels que des éléphants, des lions et des tigres à des fins sportives. Les chasseurs gardent souvent les têtes ou d’autres parties des animaux pour les exposer, en 2022, le Parlement européen a annoncé son intention d’interdire l’importation de trophées sauvages. Les défenseurs de l’environnement craignent que la poursuite de la chasse n’épuise encore davantage les populations d’animaux sauvages, qui sont en déclin dans de nombreuses régions en raison de la perte d’habitat et du braconnage, cependant, le Botswana possède la plus grande population d’éléphants au monde, avec plus de 130 000 individus, et les animaux géants sont souvent en conflit avec les humains.
Siyoka Simasiku est directrice du Conseil des organisations non gouvernementales du Ngamiland, une coalition de conservation, et a participé à la campagne contre les interdictions proposées sur l’importation de trophées sauvages. Il a déclaré que les autorités européennes devaient se rendre en Afrique australe pour obtenir des informations de première main sur la manière dont la chasse limitée à l’éléphant aide le Botswana, « Cela a été l’appel de la communauté : inviter les pays européens, y compris le Royaume-Uni, à venir directement dans leurs régions pour constater quels avantages cette faune leur a réellement apportés, et aussi pour constater les dommages qui sont également provoqués par cette faune.