Les États-Unis ont exprimé leur « profonde inquiétude » quant à l’adoption d’une législation stricte contre l’homosexualité par le parlement ghanéen et ont demandé un examen de « la constitutionnalité du projet de loi », « Le projet de loi vise à criminaliser toute personne qui s’identifie simplement comme LGBT, ainsi que tout ami, famille ou membre de la communauté qui ne le signale pas », a déclaré le Département d’État américain dans un communiqué.
Le ministère a déclaré : « Le projet de loi nuirait également à la santé publique, aux médias, aux espaces civiques et à l’économie du Ghana », a-t-elle déclarén elle a ajouté : « Les États-Unis réitèrent l’appel des Ghanéens qui ont demandé une révision de la constitutionnalité du projet de loi visant à protéger les droits de tous les individus au Ghana », le Parlement ghanéen a adopté une loi pour lutter contre l’homosexualité et ceux qui promeuvent l’homosexualité dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, la pratique de l’homosexualité était déjà passible de trois ans de prison. Le projet de loi impose désormais également une peine de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans pour « avoir intentionnellement encouragé, parrainé ou soutenu des activités homosexuelles ».
Une coalition de dirigeants chrétiens, musulmans et ghanéens a parrainé le projet de loi, et après un vote au Parlement, le projet de loi sera présenté au président Nana Akufo-Addo, qui aura alors sept jours pour approuver ou refuser son approbation, conformément à la constitution du Ghana.
