Depuis la mi-mars dernier, les médecins kenyans sont en grève, et en conséquence, le gouvernement a soumis, mercredi, une proposition qui comprend la facilitation de l’exécution des salaires en souffrance accumulés au cours de la période entre 2017-2021, et la fourniture du soutien financier nécessaire pour assurer le recrutement du lot 2023/2024 de médecins internes, tandis que le syndicat exige d’embaucher 10 mille médecins d’ici 5 ans, afin de mettre fin à leurs protestations, mais ils ont été rejetés jeudi.
Dans ce contexte, le secrétaire général du Syndicat des médecins, pharmaciens et dentistes du Kenya, davji Attila, dans un communiqué de presse, a exprimé « un fort mécontentement » face à cette proposition, la jugeant insuffisante et préparée sans consultation avec le Syndicat. Le Syndicat des médecins, pharmaciens et dentistes du Kenya a également regretté l’absence d’un système de reprise du travail accompagné d’un engagement documenté et juridiquement contraignant, ce qui, selon ses mots, est une indication claire de la décision du gouvernement de ne pas tenir ses promesses.
Le gouvernement a promis d’accorder des subventions et des bourses aux médecins nouvellement diplômés, appelant les internes qualifiés à retirer leurs décisions de nomination des intérêts du ministère de la Santé à compter de jeudi prochain.
