L’ONU a reçu des promesses financières d’environ deux tiers d’un milliard de dollars qu’elle cherchait à lever pour renforcer l’aide humanitaire à l’Éthiopie, qui connaît des conflits, des sécheresses et des inondations, la collecte de fonds organisée par l’ONU, organisée en coopération avec les gouvernements éthiopien et britannique et qui s’est tenue aux Nations Unies à Genève, vise à accroître l’aide vitale à 15,5 millions de personnes et l’aide alimentaire à 10,4 millions de personnes.
Le Bureau de la Coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a déclaré: “l’état d’urgence s’accumule à travers des cycles de sécheresse, d’inondations et de conflits, alors que le phénomène climatique El Nino a exacerbé la sécheresse dans les hauts plateaux du Nord, des millions de personnes sont confrontées à des pénuries d’eau, des pâturages plus secs et des récoltes en diminution, OCHA a déclaré que les conflits et les chocs liés au climat ont amené plus de 21 millions de personnes en Éthiopie à avoir besoin d’une aide humanitaire cette année, et 10,8 millions de personnes devraient être gravement en insécurité alimentaire pendant la période de soudure entre juillet et septembre, il a ajouté que 21 pays ont fait des promesses de dons d’une valeur de 628,9 millions de dollars. Les principaux donateurs étaient les États-Unis avec 253 mille dollars, suivis du Royaume-Uni avec 100 millions de livres sterling (124,58 millions de dollars) et de l’Union européenne avec 46,6 millions de dollars.
Andrew Mitchell, vice-ministre britannique des Affaires étrangères et ministre du Développement et des Affaires africaines, a déclaré plus tôt qu’il espérait que cet engagement encouragerait d’autres pays, y compris la région du Golfe, à participer.
Le Département d’État a déclaré que les États-Unis fournissaient environ 154 millions de dollars d’aide humanitaire en Éthiopie pour répondre aux “besoins urgents découlant des conflits, de l’insécurité et des chocs climatiques”, une guerre de deux ans qui a éclaté en novembre 2020 entre le gouvernement fédéral et les forces dirigées par le Front de libération du peuple du Tigré, qui domine la région du nord, a tué des dizaines de milliers de personnes, créé des conditions de famine pour des centaines de milliers de personnes et déplacé des millions de personnes.
