Les autorités tunisiennes ont annoncé samedi l’enregistrement du retour d’environ 2 500 migrants irréguliers d’Afrique subsaharienne dans leur pays dans le cadre du « retour volontaire » depuis le début de cette année.
Cela a été indiqué dans un communiqué publié par la Direction générale de la Garde nationale (gendarmerie), la Direction Générale de la Garde Nationale a confirmé que »depuis le début de l’année (en cours), le retour d’environ 2 500 étrangers dans leur pays a été enregistré, dans le cadre du retour volontaire des Africains subsahariens qui se trouvent en Tunisie de manière irrégulière ».
Cela intervient après que « de nombreux migrants en situation irrégulière originaires d’Afrique subsaharienne se sont adressés à plusieurs quartiers généraux de la sécurité (sécurité et Garde nationale) demandant la possibilité d’envisager et d’intervenir à leur profit auprès des organisations traitant de la migration » dans le pays afin de les expulser vers leurs pays d’origine, selon le communiqué, le dernier vol, un vol de Tunisian Airlines vers l’un des pays africains (non précisé par l’administration) avec 166 migrants en situation irrégulière à bord, a eu lieu jeudi », indique le communiqué, « Le processus de retour volontaire est coordonné à travers trois aspects, dont le premier est l’accueil par les unités de sécurité et l’enregistrement des personnes qui le souhaitent, le second est de contacter l’Organisation internationale pour les migrations afin de faciliter le retour et la préparation de ses mesures, et le troisième est la coordination avec la police des frontières et les étrangers pour ajuster les dates des voyages », indique le communiqué.
Lundi, le Président Kais Saeed, lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale, a réaffirmé que son pays « ne sera pas une terre d’installation de ces (migrants irréguliers), et travaille à ne pas être un passage pour eux, et les pays du nord de la Méditerranée devraient assumer leurs responsabilités », déjà en septembre 2023, la Commission européenne avait annoncé l’attribution d’une aide à la Tunisie d’une valeur de 127 millions d’euros, qui entre dans les termes du protocole d’accord signé entre les deux parties, en partie pour réduire l’afflux de migrants en situation irrégulière.