Société

En Algérie, il y a une mauvaise odeur et la propagation de maladies dues au manque d’eau, car les Algériens défèquent dans la voie publique et dans des sacs en plastique

Avec l’arrivée de l’été, les protestations de soif se sont multipliées dans toute l’Algérie, à mesure que la colère des citoyens soumis à une nature rigoureuse et aux fluctuations climatiques augmentait, et que leur État ne leur fournissait pas les capacités et les moyens pour affronter le défi de la sécurité de l’eau et les difficultés de vie et de subsistance qui en résultent, le cercle de la soif continue de s’élargir, et son espace territorial et humain a balayé la plupart des Wilayas de l’Algérie, et même la capitale Alger a donné et continue de donner un modèle de métropole la plus vulnérable aux coupures d’eau potable pendant des heures chaque jour, de manière quasi régulière.

Les citoyens ont coupé la route principale menant à l’aéroport en raison de la soif qui les affligeait depuis des jours et rendait leurs conditions de vie difficiles, voire insupportables, dans un pays dont la population dépasse les quarante millions d’habitants et qui possède une bande côtière qui s’étend sur toute la longueur du Méditerranée sur des milliers de kilomètres, la vérité est que d’autres villes et villages ont manifesté pour la même raison, comme : Tizi Ouzou, Bejaia, Tiaret et d’autres zones touchées par les vagues de chaleur et la pénurie d’eau, car la crise de l’eau en Algérie soulève plus de questions sur le rôle de l’État et de ses institutions dans la gestion des risques croissants dus à la diminution des réserves d’eau et à l’épuisement des stocks de barrages, et sur ce qui motive sa décision, où des vagues de colère ont éclaté dans la ville de Tiaret. à plus de 300 km de la capitale, Alger, pour protester contre l’état de soif dont souffre la population et contre la détérioration de l’état de santé général et des conditions psychologiques résultant de la pénurie d’eau et du manque d’alternatives pour y faire face.

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Et face à la crise de l’eau, les Algériens ont déféqué sur la voie publique en utilisant des sacs en plastique comme une forme de protestation contre les coupures d’eau répétées, afin d’arracher leurs droits à travers cette protestation biologique des plus dégoûtantes, à la suite des développements catastrophiques que le pays a connu des coupures d’eau depuis plus d’un mois, qui sont devenues une indication de l’explosion de la situation sociale, surtout après l’incapacité du régime à trouver une solution rapide à cette crise, et selon ce qu’a rapporté les médias algériens, les agents d’assainissement chargés de collecter les déchets dans les lieux publics ont signalé qu’il y avait une odeur nauséabonde dans la voie publique et dans les poubelles en raison de la présence de sacs en plastique remplis d’excréments, cela survient après plus d’un mois de souffrance au cours duquel les Algériens ont souffert de conditions sanitaires désastreuses dû au manque d’eau, en effet, ils ne pouvaient plus accéder régulièrement aux toilettes ni se doucher pendant de longues périodes.

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