Société

La Tanzanie met en garde contre l’installation de systèmes de surveillance dans les lieux privés

La Commission tanzanienne de protection des données personnelles (PDPC) a mis en garde toutes les institutions du pays contre l’installation de caméras de surveillance dans des lieux privés, la commission a déclaré dans un communiqué publié lundi que cette décision n’était pas conforme aux lois et réglementations tanzaniennes sur la protection des données personnelles, « Il a été porté à notre attention qu’il y a eu des cas de placement de caméras dans des lieux privés tels que des toilettes, ce qui constitue une grave violation de la vie privée et strictement interdite par la loi », peut-on lire dans le communiqué.

« Il est rappelé à toutes les institutions et entreprises de respecter strictement la loi n° 11 de 2022 sur la protection des données personnelles et ses règlements lors de l’installation de systèmes de surveillance dans leurs locaux », la loi n° 11 de 2022 sur la protection des données personnelles a été adoptée le 1er novembre 2022 en reconnaissance du droit à la vie privée et à la sécurité personnelle consacré à l’article 16 de la Constitution tanzanienne. La loi fixe des exigences minimales pour la collecte et le traitement des données personnelles en Tanzanie, la loi a également créé une commission de protection des données personnelles dont la responsabilité est, entre autres choses, de contrôler la conformité des collecteurs et des sous-traitants de données.

Selon la loi, une personne peut également déposer une plainte contre un collecteur de données ou un sous-traitant qui a violé les principes de protection des données personnelles. La divulgation non consentie de données personnelles par un individu constitue une infraction passible d’une amende d’environ 43 $ et d’au plus environ 8 600 $) ou d’une peine d’emprisonnement n’excédant pas dix ans, dans certains cas, la loi prévoit qu’une amende et une peine d’emprisonnement peuvent être imposées. Pour les entreprises, la loi impose une amende d’environ 430 $ et d’au plus 2 127 700 $ pour la divulgation non consentie de données personnelles.

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