Société

Soudan : Plus de la moitié de la population est confrontée à une « grave insécurité alimentaire »

Un rapport soutenu par l’ONU a révélé jeudi qu’environ 25,6 millions de personnes, soit plus de la moitié de la population du Soudan, sont confrontées à des niveaux élevés d’« insécurité alimentaire aiguë ». Des experts indépendants des Nations Unies en matière de droits de l’homme ont indiqué que plus de 25 millions de civils souffrent de la faim et ont un besoin urgent d’aide, alors que l’on craint une famine imminente, plus de la moitié de la population soudanaise, soit quelque 26 millions de personnes, est confrontée à des niveaux élevés d’« insécurité alimentaire aiguë », indique jeudi un rapport soutenu par l’ONU.

Ce total comprend 755 000 personnes souffrant de la faim, tandis que 8,5 millions de personnes sont confrontées à des conditions « d’urgence », selon la Classification intégrée de la sécurité alimentaire (IBC), qui, dans sa dernière publication, a indiqué une « détérioration grave et rapide de la sécurité alimentaire », le centre a déclaré : « Après quatorze mois de conflit, le Soudan est confronté aux pires niveaux d’insécurité alimentaire aiguë jamais enregistrés par la Classification intérimaire intégrée du pays », il a souligné une « détérioration brutale et rapide de la situation de la sécurité alimentaire » par rapport aux chiffres précédents publiés en décembre dernier, avec une augmentation de 45 pour cent du nombre de personnes confrontées à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë.

Le centre a déclaré : « Le conflit a non seulement provoqué des déplacements massifs et perturbé les routes d’approvisionnement… mais a également sévèrement restreint l’accès à l’aide humanitaire de base, ce qui a exacerbé la situation déjà en train de se détériorer.

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Le rapport évoque également « un déséquilibre majeur dans les services de santé, la pollution de l’eau et de mauvaises conditions d’assainissement et d’hygiène », le rapport indique que les personnes piégées dans les zones de conflit et celles qui ont fui les combats, tant dans leur pays qu’à l’étranger, sont particulièrement vulnérables à l’insécurité alimentaire.

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