La République démocratique du Congo (RDC) connaît la plus grande épidémie de maladie virale mpox jamais enregistrée, avec des dizaines de milliers de personnes infectées en juin. En décembre 2022, le gouvernement a déclaré qu’il s’agissait d’une épidémie, anciennement appelée variole du singe, la maladie mpox est causée par le virus de la variole du singe et est généralement zoonotique, c’est-à-dire qu’elle peut être transmise des animaux aux humains.
Le virus est endémique dans les régions densément boisées d’Afrique centrale et occidentale et est apparenté au virus qui a causé la variole, aujourd’hui éradiquée. La Mpox peut s’avérer mortelle dans les cas graves, les principaux symptômes étant une éruption cutanée avec démangeaisons sur tout le corps et de la fièvre. Les vaccins peuvent limiter l’infection, bien que les épidémies soient fréquentes en RDC, les experts de la santé ont déclaré qu’une nouvelle souche avait été découverte cette fois dans une partie du pays, l’épidémie a débuté en mai 2022 dans la province du Kwango, à l’est du pays. Cependant, elle s’est depuis étendue à 22 des 26 provinces de la RDC, y compris la capitale Kinshasa.
La transmission reste toutefois concentrée dans l’est, avec une forte propagation enregistrée à Kamituga, une ville minière de la province orientale du Sud-Kivu. Les médecins ont découvert une nouvelle souche du virus dans la ville, depuis 2022, plus de 21 000 cas ont été signalés et plus de 1 000 décès, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En 2023, un total de 14 626 cas et 654 décès ont été enregistrés.
Rien que cette année, 7 851 cas avaient été signalés fin mai, avec 384 décès. La plupart des personnes infectées sont des enfants de moins de cinq ans (39 %). Près des deux tiers (62 %) des personnes qui meurent de la maladie sont également des enfants, les provinces de l’Équateur, du Sud-Ubangi, du Sankuru et du Sud-Kivu sont parmi celles qui ont été les plus durement touchées.
