Société

Rapport de l’ONU : le risque de vol d’organes humains sur des migrants Africains augmente

Avec le phénomène croissant de migration irrégulière du continent africain vers l’Europe, les migrants et les réfugiés sont aujourd’hui confrontés à un risque réel d’être exposés à diverses violations telles que les enlèvements et les vols d’organes, selon un rapport préparé avec le soutien des Nations Unies, le rapport indique que les routes traversant le Sahara vers le nord, depuis l’Afrique de l’Ouest et de l’Est, sont plus dangereuses que la route principale traversant la Méditerranée, car les accidents sont mieux documentés.

Il est probable que plus de 800 migrants irréguliers se sont noyés en mer cette année, avec 89 migrants enregistrés morts cette semaine seulement et des dizaines portés disparus au large des côtes mauritaniennes alors qu’ils étaient en route vers l’Europe, l’Envoyé spécial du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés pour la Méditerranée occidentale et centrale, Vincent Cochetel, a également contribué à la préparation du rapport, et a déclaré : « Sur la base d’entretiens avec plus de 30 000 migrants entre 2020 et 2023, les vivants, les morts et les malades ont été abandonnés dans le désert, selon des témoignages, il a ajouté : « Tous ceux qui ont traversé le désert peuvent vous parler des personnes qu’ils connaissent qui y sont mortes. Nous ne pouvons pas perdre notre capacité à être en colère face à ce niveau de violence en cours de route. Nous pouvons en partie la contrôler », il a souligné la nécessité de davantage de services de protection et de missions de recherche et de sauvetage.

L’étude, préparée conjointement par l’Organisation internationale pour les migrations, a montré que le nombre de personnes voyageant irrégulièrement est plus élevé que ce qui avait été signalé dans un rapport précédent il y a quatre ans, l’étude a également utilisé les données du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés en Tunisie, qui font état d’une augmentation de plus de 200% du nombre d’arrivées en 2023 par rapport à 2020, le rapport énumère les facteurs qui poussent les migrants à entreprendre ces voyages, notamment les conflits locaux dans certaines parties de la ceinture aride du Sahel et la guerre civile au Soudan, en plus du changement climatique et de la montée du racisme en cours de route.

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