Société

Un rapport indique l’aggravation du phénomène des enlèvements dans le « Triangle de la Mort » en Afrique Centrale

Le journal britannique « The Guardian » a publié un rapport traitant du phénomène des enlèvements, qui s’aggrave de jour en jour dans une zone qualifiée de « Triangle de la mort » en Afrique centrale, pour lutter contre ce phénomène, les habitants des zones situées à la frontière qui relie trois pays : le Tchad, le Cameroun et la République centrafricaine, ont été contraints de prendre les armes et de devenir gardes irréguliers, selon le journal.

Irumo Igbegol, correspondant du Guardian en Afrique de l’Ouest, a mentionné dans son rapport que les habitants du sud-ouest du Tchad utilisent des arcs, des flèches et des lances pour combattre des hommes armés qui sont devenus des professionnels des enlèvements, « Nous guidons les gendarmes dans la brousse, mais nous sommes aussi les premiers à poursuivre les criminels après qu’ils ont kidnappé quelqu’un ou des personnes », a déclaré à l’Agence France Amos Nangio, chef d’une des unités à Bala, à la frontière avec le Cameroun. –Appuyez, au cours de la dernière décennie, la région frontalière, où se rencontrent le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est devenue un point chaud où les activités des groupes armés fleurissent, indique le rapport, cependant, le journal britannique parle d’une autre crise qui couve dans une région voisine que certains ont qualifiée de « Triangle de la mort », qui s’étend du sud-ouest du Tchad au nord du Cameroun et à la République centrafricaine.

Bien qu’il soit difficile d’obtenir des données officielles pour cette région et que de nombreuses personnes ne signalent pas les incidents par crainte de nouvelles attaques, le rapport cite les autorités tchadiennes affirmant que l’argent que les habitants de la région ont versé aux ravisseurs au cours de l’année 2022 s’élevait à l’équivalent d’environ 71 mille dollars, et le montant est passé à 82 mille dollars l’année suivante, une médecin polonaise et son collègue mexicain ont été enlevés en février dernier dans la région de Tanjili, au sud-ouest du Tchad, avant d’être relâchés une semaine plus tard, à l’issue d’une mission de sauvetage conjointe menée par les forces tchadiennes et françaises.

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