Le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO, qui se réunissait à New Delhi (Inde), en a fait l’annonce mercredi 24 juillet, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture a cité les résultats positifs obtenus par le Sénégal et son engagement formel à réévaluer les plans de développement du bien, le site se trouve dans une zone luxuriante le long des rives du fleuve Gambie. Les forêts galeries et les savanes du Niokolo-Koba abritent une faune riche, dont les plus grandes antilopes du monde.
Il a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 2007 alors que le braconnage, l’exploitation minière du basalte et d’autres activités humaines devenaient des menaces croissantes, depuis, « le suivi des espèces emblématiques s’est intensifié » et « des moyens considérables ont été alloués à la surveillance du parc afin de lutter contre le braconnage et l’orpaillage illégal, ainsi que de mieux organiser la transhumance du bétail », indique l’UNESCO, l’organisme salue également la mise en place d’un système de contrôle de la pollution minière. Elle félicite également le Sénégal pour le travail qui a été réalisé pour améliorer la lutte contre l’espèce invasive Mimosa pigra [NDLR : une espèce végétale].
Le Comité du patrimoine mondial a appelé le Sénégal à poursuivre ses efforts dans les années à venir, le parc national s’étendant sur 913 000 hectares est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1981.