La candidate de Miss Afrique du Sud, Chidima Adeshina, s’est retirée après que le gouvernement a accusé sa mère de fraude et d’usurpation d’identité, suite à la grande controverse qui a surgi sur son droit de concourir en raison de ses origines nigérianes, Adeshina, 23 ans, a fait l’objet d’attaques féroces et hostiles sur les réseaux sociaux depuis qu’elle a été annoncée comme finaliste du concours Miss Afrique du Sud en juillet, beaucoup remettant en question ses qualifications pour y participer.
Adechina n’a pas réussi à arrêter la vague de questions, même si elle a confirmé qu’elle était née à Soweto d’un père nigérian et d’une mère sud-africaine « d’origine mozambicaine », sa décision de se retirer du concours intervient un jour après que le ministère de l’Intérieur a affirmé que sa mère aurait pu voler l’identité d’une Sud-Africaine, le ministre de l’Intérieur, Leon Schreiber, a déclaré lundi que son département enquêtait sur la citoyenneté à la demande de l’organisation Miss Afrique du Sud et avec l’approbation d’Adeshina et de sa mère, mercredi, le ministère a annoncé qu’il existait des raisons préliminaires de croire que la mère d’Adeshina pourrait avoir commis une fraude et un vol d’identité, « Une mère sud-africaine innocente pourrait s’être fait voler son identité dans le cadre d’une fraude présumée commise par la mère d’Adeshina, qui n’a pas pu enregistrer son enfant », ajoute le communiqué, ajoutant qu’Adeshina elle-même n’était pas impliquée car elle était un bébé à l’école en 2001.
De son côté, Adeshina n’a pas répondu directement à ces allégations, mais elle a déclaré dans un post sur Instagram : « Après mûre réflexion, j’ai pris la décision difficile de me retirer de la compétition pour le bien de ma sécurité et de celle de ma famille», elle a poursuivi : « Avec le plein soutien de l’organisation Miss Afrique du Sud, je repartirai avec un cœur plein de gratitude pour cette merveilleuse expérience », la question a retenu l’attention de la nation pendant des semaines, avec des hommes politiques, des célébrités et des émissions-débats, tandis que l’étudiant en droit était soumis à un torrent d’insultes xénophobes.
