Un chef de secte kenyan qui aurait encouragé plus de 400 adeptes à mourir de faim a plaidé non coupable d’homicide involontaire, dans l’un des pires cas de morts massives liées à une secte jamais enregistrés. « Il n’y a jamais eu de cas d’homicide involontaire comme celui-ci au Kenya », a déclaré à l’AFP le procureur Alexander Jammeh Yamina, l’accusation affirme que plus de 400 témoins témoigneront au cours des quatre prochains jours. Yamina a déclaré que ce cas était unique au Kenya et que les suspects seraient poursuivis en vertu d’une loi relative aux pactes de suicide.
McKenzie aurait dit à ses partisans qu’ils iraient au paradis plus rapidement s’ils arrêtaient de manger. McKenzie fait également face à deux autres procès : l’un pour des accusations de terrorisme qui ont débuté en juillet, et l’autre pour des accusations de maltraitance d’enfants, qui incluent le fait de soumettre des enfants à la torture, aux agressions, à la cruauté envers les enfants et à la violation du droit d’un enfant à l’éducation – ce que McKenzie nie, les survivants affirment que les enfants étaient censés être les premiers à mourir de faim, selon un horrible ordre rédigé par Mackenzie. Puis les célibataires, les femmes et les hommes, et enfin les dirigeants de l’Église, McKenzie a fondé la Good News International Church en 2003, mais a déclaré l’avoir fermée en 2019. Il a encouragé ses disciples à déménager dans la forêt de Shakahola et à se préparer à la fin du monde afin de « rencontrer Jésus ». Le pasteur McKenzie aurait possédé 800 acres de forêt isolée, où il n’y avait pas de réseau de téléphonie mobile.
Mackenzie a été arrêté en avril dernier après que 429 corps, dont des enfants, aient été retrouvés dans des fosses communes à Shakahola, une forêt isolée située à environ deux heures de route à l’ouest de la ville de Malindi, en 2017, puis en 2018, il a été arrêté pour avoir encouragé les enfants à ne pas aller à l’école, affirmant que l’éducation n’était « pas reconnue dans la Bible ». Il a également encouragé les mères à éviter de recourir à des soins médicaux pendant l’accouchement et à ne pas vacciner leurs enfants.
