Goma est depuis des décennies empêtrée dans le conflit meurtrier en cours en République démocratique du Congo, aujourd’hui, la ville de l’est de la nation africaine est le point zéro de la dernière épidémie de mpox, autrefois connue sous le nom de variole du singe, le personnel de l’hôpital général de Nyiragongo, à la périphérie de Goma, a constaté une augmentation du nombre de patients atteints de la maladie, la variante actuelle qui se propage dans le pays a des caractéristiques inquiétantes et semble être plus mortelle que ses prédécesseurs.
La patiente Nyota Mukobelwa a déclaré qu’elle avait été emmenée à l’hôpital dans une jeep appartenant à Médecins sans frontières après avoir ressenti des symptômes de la maladie, assise sur un lit dans des tentes qui constituent une zone de traitement du mpox, isolée du reste de l’hôpital, elle a décrit ce qu’elle a ressenti après avoir contracté le mpox, « Au début, j’ai ressenti un mal de tête, de la fièvre, des douleurs musculaires et des douleurs à l’aine. Après que des taches ont commencé à apparaître sur moi, j’ai pensé que c’était une infection », a-t-elle déclaré, les médecins et les infirmières ont déclaré que la plupart des patients qui se présentaient étaient des enfants, le Dr Pierre Olivier Ngadjole, conseiller en santé pour MEDAIR RDC, l’organisation qui gère le site de traitement du mpox, a déclaré que 75 % des patients atteints de mpox dans la clinique étaient des enfants de moins de dix ans.
« Il convient également de noter que 70 % de ces cas qui viennent ici sont des cas qui viennent des camps de déplacés internes », a-t-il ajouté, l’infirmier Trésor Basubi s’est inquiété car le nombre de personnes admises augmente, en raison du conflit dans une grande partie des régions entourant Goma, la ville est submergée de personnes déplacées à l’intérieur du pays qui cherchent refuge dans les nombreux camps de réfugiés autour de la ville et de ses environs.
