Société

Résultats décevants : le médicament « Tecovirimat » est inefficace contre le virus de la variole du singe « Mpox » en Afrique

Une nouvelle étude a montré des résultats décevants concernant l’efficacité du médicament « Tecovirimat », dont les chercheurs espéraient qu’il serait le principal traitement contre le virus de la variole du singe « Mpox » lors de son épidémie mondiale. Le médicament s’est révélé inefficace contre le type le plus dangereux du virus qui se propage rapidement en Afrique, les résultats préliminaires de l’essai clinique, mené en coopération entre des chercheurs de la République démocratique du Congo et des États-Unis, ont révélé que le « Tecovirmat » n’avait aucun effet notable sur la réduction de la durée des symptômes chez les patients infectés par la variole du singe de « type 1 ».
Ce type, considéré comme plus dangereux que celui qui s’est propagé en 2022, est associé à une gravité accrue de la maladie et à des taux de mortalité plus élevés. Les enfants ont été fortement touchés par ce type de maladie, ce qui a incité l’Organisation mondiale de la santé à déclarer mercredi dernier une urgence mondiale, Gian Marazco, directeur de l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses, a exprimé sa déception, soulignant que ces résultats mettent en évidence la nécessité urgente de trouver de nouvelles options de traitement, alors que les études se poursuivent sur l’efficacité du médicament « Ticovirimat » dans différents groupes de population, de son côté, la société « Sega », qui fabrique le médicament « Ticovirimat », a confirmé qu’il y avait une amélioration notable dans les cas traités précocement et les plus graves, même si l’amélioration n’était pas statistiquement significative. Les actions de la société ont chuté de plus de 40 % après l’annonce des résultats, mais avaient récupéré environ la moitié de ce pourcentage vendredi après-midi.
Sarah Baggini souffrait de maux de tête, d’une température élevée et d’une éruption cutanée inhabituelle, mais elle ne réalisait pas que ces symptômes pouvaient être le signe d’une épidémie de variole du singe, Sarah et son mari vivent dans le camp de personnes déplacées de Bolingo, dans l’est du Congo, qui est devenu un foyer majeur d’épidémie de variole du singe en Afrique. L’avertissement de l’ONU intervient à un moment sensible, alors que la Suède et le Pakistan enregistrent les premiers cas d’infection par la nouvelle souche du virus.

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