L’Université générale de l’enseignement de base de Tunisie a menacé de déclencher une grève générale, à l’issue de la prochaine rentrée scolaire, en réponse à la « politique d’atermoiements et d’atermoiements » menée par le ministère de tutelle, le secrétaire général adjoint de l’Université générale d’éducation de base, Iqbal Al-Azabi, a déclaré dans des communiqués de presse publiés aujourd’hui lundi que l’organe administratif sectoriel, qui s’est réuni à la fin de la semaine, « a décidé de mettre en œuvre des manifestations régionales qui concluront avec une journée de colère devant le ministère, en plus de mettre en œuvre une grève générale sectorielle dont la date sera déterminée ultérieurement.
Il a expliqué que ces mesures, qui devraient être mises en œuvre après la rentrée scolaire selon un calendrier qui sera déterminé, interviennent « en réponse à la politique de procrastination et d’atermoiement poursuivie par le ministère de l’Éducation en ce qui concerne la mise en œuvre des exigences incluses dans le règlement professionnel pour l’année 2022 et les procès-verbaux de séances signés avec l’Université Générale d’Éducation de Base, ces mouvements de protestation s’ajoutent à ceux précédemment annoncés par l’Autorité administrative sectorielle de l’enseignement secondaire le 12 août, qui consistaient principalement à organiser des mouvements de protestation dans les délégations régionales, à réaliser un « rassemblement » devant le ministère de l’Éducation et à approuver une grève générale sectorielle dont la date sera déterminée ultérieurement.
Le ministère tunisien de l’Education a récemment annoncé « empêcher toute manifestation à l’intérieur des sièges des délégations régionales à l’éducation qui menacerait le bon fonctionnement de l’établissement public et perturberait la rentrée et son déroulement », précisant que « la loi sera appliquée aux toute personne cherchant à perturber le travail des salariés des délégations régionales à l’éducation.