Le président de transition du Mali, Assimi Goita, a déclaré l’état de « catastrophe nationale » en réponse aux inondations survenues dans les grandes villes du pays, faisant 134 morts et blessés, l’annonce de la décision de Goita est intervenue lors de sa visite au Centre de gestion et de coordination des crises et catastrophes, où il a pris connaissance des efforts déployés pour faire face aux répercussions des inondations, qui ont touché 17 États en plus de Bamako.
Le gouvernement malien a tenu une réunion extraordinaire au cours de laquelle il a été annoncé que 4 milliards de francs CFA seraient mobilisés pour faire face aux répercussions, renforcer les stocks de sécurité alimentaire et venir en aide aux personnes touchées, un communiqué publié lors de la réunion du gouvernement financier a annoncé l’adoption d’un certain nombre de mécanismes, notamment la formation d’un comité ministériel conjoint pour la gestion des crises et des catastrophes et l’activation du Centre de coordination et de gestion des crises, les chiffres officiels indiquent que depuis le début de la saison des pluies jusqu’au 22 août, 30 morts et 104 blessés ont été enregistrés à cause des inondations, et plus de 7 000 familles ont été touchées.
Pour sa part, l’agence humanitaire des Nations Unies OCHA a déclaré à la mi-août que les inondations avaient touché plus de 716 000 personnes dans la région jusqu’à présent cette saison, ce qui devrait apporter des précipitations cumulées supérieures à la moyenne, la plupart des années, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale connaissent des inondations d’intensité variable entre juin et septembre, lorsque les pluies déferlent sur la ceinture sahélienne des pays situés le long de la bordure sud du Sahara.
