Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies et l’Organisation mondiale de la santé ont lancé un plan de réponse à l’échelle du continent face à l’épidémie de variole du singe, trois semaines après que l’Organisation mondiale de la santé a déclaré l’épidémie dans 12 pays africains comme une urgence mondiale, le budget estimé pour le plan de 6 mois est d’environ 600 millions de dollars, dont 55 pour cent sont alloués à la réponse à l’épidémie de variole du singe dans 14 pays et à l’amélioration de la préparation dans 15 autres pays, tandis que 45 pour cent sont consacrés au soutien opérationnel et technique par l’intermédiaire de partenaires, selon les déclarations du directeur général du CDC pour l’Afrique, Jean Cassia.
Cassia a déclaré que le plan était basé sur la surveillance, les tests en laboratoire et la participation communautaire, soulignant que les vaccins ne suffisent pas pour lutter contre l’épidémie de la maladie.
L’organisation a annoncé que depuis le début de l’année 2024, 5 549 cas confirmés de variole du singe sont apparus à travers le continent, et 643 décès associés, soit une forte escalade d’infections et de décès par rapport aux années précédentes. Les cas au Congo représentaient 91 pour cent du nombre total, au Congo et au Burundi, le deuxième pays le plus touché, la plupart des cas de variole du singe sont survenus chez des enfants de moins de 15 ans, ce plan a été annoncé un jour après l’arrivée du premier lot de vaccins contre la variole du singe dans la capitale congolaise, l’épicentre de l’épidémie, l’Union européenne a fait don de 100 000 doses d’un vaccin fabriqué par la société danoise Bavarian Nordic, par l’intermédiaire de l’Agence d’urgence sanitaire de l’Union (HERA). Les autorités congolaises ont déclaré que 100 000 doses supplémentaires devraient être livrées samedi.
L’UNICEF devrait être responsable de la campagne de vaccination dans la plupart des zones touchées, selon ce qu’a déclaré aux journalistes Roger Campa, le ministre congolais de la Santé, après avoir reçu le vaccin. Mais on ne sait toujours pas quand la vaccination commencera réellement.