Société

Un soupir de soulagement pour la nouvelle loi ghanéenne sur l’égalité des sexes

Les défenseurs des droits des femmes exigent la mise en œuvre immédiate d’un projet de loi sur l’égalité des sexes vieux de près de 30 ans, que le président du Ghana a promulgué jeudi, cela met fin à un processus qui a commencé en 1998, avec le projet de loi qui a été renvoyé d’un parlement à l’autre jusqu’à ce que le parlement l’adopte en juillet de cette année. De nombreux militants ont reproché au corps législatif ghanéen d’être responsable de ce long retard, le Ghana rejoint désormais le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi, le Mozambique et d’autres pays africains qui ont des lois de discrimination positive qui fonctionnent.
Ces pays ont un quota de 30 % de femmes dans les organes de décision, au parlement et dans d’autres agences d’État.
La loi ghanéenne sur la discrimination positive (égalité des sexes) de 2024 devrait garantir qu’un nombre critique de femmes occupent des postes clés au sein du gouvernement, de la sécurité, du commerce et d’autres espaces de prise de décision, la loi promeut la participation progressive et active des femmes à la vie publique d’un minimum de 30 % à 50 % d’ici 2030, conformément à l’objectif de développement durable des Nations Unies visant à atteindre l’égalité des sexes d’ici 2030, les syndicats du pays sont tenus par cette loi d’assurer une représentation équilibrée des sexes au sein de leurs conseils exécutifs, tandis que les industries privées qui appliquent les dispositions de cette loi pour employer des femmes bénéficieront d’incitations fiscales, après l’adoption de la loi en juillet.
Le président du Parlement, Alban Bagbin, a déclaré qu’il espérait que les législateurs s’engageraient dans les réformes et « feraient davantage pour créer une société libre et juste afin de libérer davantage de femmes pour nous aider à développer notre mère Ghana », soumettre un employé à des attaques verbales sexistes, à des stéréotypes, à des discours de haine ou à une rhétorique dure ainsi qu’à discriminer, intimider ou chercher à disqualifier un candidat en raison de son sexe sont tous interdits par cette loi, les sanctions comprennent des amendes et des peines de prison allant de six à douze mois.

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