Jean Cassia, directeur général des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, a déclaré jeudi que le continent avait reçu des promesses de don dépassant les 800 millions de dollars pour lui permettre de lutter contre la variole du singe, et que ce montant était plus élevé que prévu, l’agence avait précédemment promis de lever 600 millions de dollars pour lutter contre la variole du singe, qui a été déclarée urgence sanitaire mondiale à la mi-août après la propagation d’une nouvelle souche de la République démocratique du Congo aux pays voisins.
Les données de l’agence indiquent que l’Afrique a jusqu’à présent cette année surveillé plus de 32 000 cas suspects d’infection par le virus à l’origine de la maladie, dont 840 cas ayant entraîné la mort.
Cassia a déclaré aux journalistes que l’agence avait reçue des promesses de don s’élevant à 814 millions de dollars pour soutenir son plan de lutte contre la maladie. En tenant compte du soutien supplémentaire, ce montant s’élèvera à environ 1 milliard de dollars, Cassia a ajouté qu’une grande partie de ce financement proviendra des États-Unis, qui fourniront 500 millions de dollars et un million de doses de vaccin pour le plan de réponse.
Cassia a déclaré que l’agence avait obtenu 4,3 millions de doses de vaccin, sur les plus de 10 millions nécessaires pour commencer à contrôler la propagation de la maladie, des fonds supplémentaires sont venus de la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations, qui a fourni environ 72 millions de dollars pour développer des vaccins et 145 millions de dollars pour renforcer les capacités de fabrication en Afrique, et au Rwanda en particulier, Cassia a déclaré aux journalistes que l’agence devait ajuster son plan de réponse alors que la maladie continue de se propager et affecte désormais d’autres pays.
