Cinq ans après que l’Organisation mondiale de la santé a déclaré le pays exempt de paludisme, cette maladie s’est à nouveau propagée en Algérie, où les médias continuent de parler de sa propagation dans les Wilayas du sud de l’Algérie, notamment In Guezzam et Bordj Badji Mokhtar, bien que le ministère algérien de la Santé ait annoncé vendredi dernier que des cas de paludisme et de diphtérie avaient été enregistrés dans le sud du pays en raison de cas «importés des pays d’endémie», les habitants locaux parlent, à travers leurs comptes sur les réseaux sociaux, d’une plus grande propagation du virus de paludisme et la diphtérie après les inondations qui ont frappé la région, et en particulier les problèmes de… prise en charge des malades et le manque de couverture vaccinale.
Les mesures annoncées dans la capitale, Alger, pour faire face à la situation sanitaire dans le sud du pays indiquent que la propagation du paludisme et de la diphtérie a atteint de telles limites qu’il a fallu approvisionner la région par voie aérienne, exceptionnellement, en quantités de médicaments et en plusieurs d’équipes médicales et l’envoi d’experts pour évaluer la situation et les besoins, si les autorités sanitaires algériennes nient les données fournies par les comptes sur les réseaux sociaux, elles s’abstiennent en revanche de fournir des données précises et chiffrées sur l’évolution de la situation sanitaire dans les zones touchées, les chiffres officiels disponibles jusqu’à présent restent ceux fournis par Kamal Al-Senhaji, chef de l’Agence algérienne de sécurité sanitaire, dans des déclarations à la radio algérienne, et rapportés par plusieurs journaux locaux.
Le responsable algérien a confirmé, selon le journal « L’Qutidien Durand », que 421 cas de paludisme ont été enregistrés depuis fin août dernier, la plupart dans la Wilaya d’In Guezzam, il a ajouté que la Wilaya de Tamanrasset en enregistre un à deux cas de diphtérie chaque jour, expliquant que le problème de la prise en charge des patients atteints de paludisme et de diphtérie se pose surtout dans les Wilayas où le nombre de cas est le plus élevé, Dimension, qui ne dispose pas encore de grandes installations hospitalières, soulignant que certains établissements de santé sont dotés et disponibles dans ces zones fonctionnent à leur capacité maximale en raison du volume des afflux qui y sont présents.