Hier vendredi, Athènes a annoncé que plus de 230 migrants étaient arrivés en Grèce par bateau en deux jours, via une nouvelle route depuis l’est de la Libye, elle a souligné qu’environ la moitié de ces migrants sont arrivés via une nouvelle route depuis l’est de la Libye, apparue cette année, et considérée comme plus longue et plus dangereuse que les routes de traversée les plus courantes depuis la Turquie, les garde-côtes grecs ont déclaré qu’hier vendredi, 75 migrants partis de l’est de la Libye ont été secourus d’un bateau délabré et en panne au sud de l’île de Crète.
L’arrivée de migrants intervient au moment où la Grèce se prépare à une éventuelle augmentation des flux migratoires en raison de l’escalade de la situation au Moyen-Orient, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a déclaré que plus de 3 500 migrants sont entrés en Crète jusqu’à présent cette année, les autorités grecques ont déclaré que les passeurs transportant des migrants de Turquie vers les îles de l’Est avaient adopté une nouvelle tactique dangereuse en laissant tomber certains passagers de leurs bateaux à la mer pour éviter d’être arrêtés, selon l’Associated Press, 8 migrants ont été secourus lors de deux incidents survenus au cours du week-end, et ces incidents surviennent à un moment où les passeurs utilisant des vedettes rapides, au lieu des fragiles canots pneumatiques à petits moteurs qu’ils privilégient depuis des années, adoptent des méthodes plus agressives et tactiques pour éviter les patrouilles navales grecques.
La semaine dernière, les garde-côtes ont ouvert le feu, tuant l’un des migrants, après qu’un hors-bord serait entré en collision avec leur navire dans l’est de la mer Égée au cours de la poursuite, les garde-côtes grecs ont déclaré mardi qu’un Palestinien et un Afghan conduisant une vedette rapide avaient également tenté d’entrer en collision avec un patrouilleur qui les poursuivait au large de l’île de Kos, elle a ajouté qu’ils ont forcé cinq passagers à sauter à la mer et à fuir vers l’île, tandis que les garde-côtes s’arrêtaient pour secourir les migrants.
