Société

Le « carton jaune »…Le rêve des Soudanais en Egypte pour éviter l’expulsion

Les services de sécurité égyptiens ont intensifié leurs campagnes d’inspection pour vérifier la validité de la résidence des étrangers, et des centaines de personnes ont été expulsées ces derniers mois, y compris des Soudanais, ce qui les a placées devant une réalité difficile, d’autant plus qu’elles refusent de rentrer dans leur pays en raison des dangers de la guerre, l’état de panique, comme celui d’autres Soudanais, qui s’est emparé d’Imad al-Din Awad, réfugié en Égypte, à la suite de la récente décision sur les conditions de résidence, était grave pour lui, et son poids s’est accumulé sur la tragédie qui a marqué son âme lorsque son frère Mahmoud a été tué il y a un an dans la ville de Khartoum.
La récente décision du gouvernement égyptien de légaliser le statut de tout étranger résidant illégalement dans le pays oblige celui-ci à trouver un hôte égyptien et à payer des dépenses estimées à mille dollars par personne, une procédure que beaucoup considèrent comme coûteuse et compliquée, Awad, un homme d’une quarantaine d’années, souffre d’une anxiété similaire à celle qu’il a ressentie lors de ses jours de fuite à travers le désert avec l’aide de passeurs, ce qui lui a coûté beaucoup d’argent, selon ce qu’il a déclaré à la presse, dans le quartier de Kaabish à Gizeh, la zone où se concentre la plus forte concentration de réfugiés soudanais, Imad al-Din Awad vit avec ses trois enfants, sa femme et son père, atteint de diabète, dans un petit appartement où sent l’encens soudanais. . Il n’y a aucun revenu pour la famille, à l’exception d’une certaine aide du HCR ou de familles fuyant le Soudan.
Imad al-Din souffre d’un état de santé difficile à la suite d’une blessure par balle à l’épaule qui a endommagé le nerf situé au-dessus de l’épaule. Selon le diagnostic des médecins, il a dû subir une intervention chirurgicale et prend de nombreux médicaments coûteux pour contrôler la douleur qui afflige sa maigreur. Mais la peur d’être expulsé vers le Soudan le rend encore plus amer s’il ne parvient pas à obtenir son statut de résident en payant 6 000 dollars au gouvernement égyptien pour obtenir des papiers légaux.

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