Des organisations et militants des droits humains au Soudan ont déclaré que plusieurs femmes de l’État d’Al-Jazeera, au centre du pays, se sont suicidées après avoir été violées par des membres d’un groupe paramilitaire pendant la guerre civile en cours dans le pays, ces rapports surviennent après que les Nations Unies ont accusé la semaine dernière les forces paramilitaires de soutien rapide d’avoir commis des « crimes odieux », notamment des meurtres de masse dans l’État, une organisation de défense des droits humains a déclaré qu’elle communiquait avec six femmes qui envisageaient de se suicider, de peur d’être violées, alors que les forces d’intervention rapide continuent d’avancer.
Cependant, les Forces de soutien rapide ont nié ce qui était déclaré dans un récent rapport de l’ONU tenant leurs combattants pour responsables de l’augmentation des incidents d’agression sexuelle, et ont déclaré que ces accusations n’avaient « aucune preuve », la lutte acharnée pour le pouvoir entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide a entraîné la mort de dizaines de milliers de personnes et poussé plus de 11 millions de Soudanais au déplacement depuis le début du conflit en avril 2023, cette semaine, la directrice exécutive du Programme mondial de nutrition des Nations Unies, Cindy McCain, a visité le centre d’aide à Port-Soudan et a déclaré à la BBC que le pays pourrait connaître la plus grande crise humanitaire au monde si les deux parties ne parviennent pas à un accord de cessez-le-feu, avertissant que des millions de personnes pourraient mourir de faim.
Ces informations faisant état d’attaques de combattants des Forces de soutien rapide sur l’île interviennent après l’annonce de la défection du chef du groupe dans l’État, Abu Aqla Kikel, qui a annoncé son adhésion à l’armée soudanaise, « Les Forces de soutien rapide ont lancé une campagne de vengeance dans les zones contrôlées par Kikel, pillant et tuant les civils qui résistaient aux attaques et violant des femmes et des jeunes filles », a déclaré Hala Al-Karib, directrice exécutive de l’Initiative stratégique pour les femmes dans la Corne de l’Afrique.
