Société

Les armes tuent à des niveaux très élevés en Afrique du Sud

L’organisation Gun Free South Africa (GFSA) a révélé vendredi que 33 personnes meurent chaque jour en Afrique du Sud à cause des armes à feu, ce qui nécessite l’élaboration de lois et de stratégies plus strictes pour contrôler la possession de ces armes, « Davantage de personnes sont tuées par balle que dans des accidents de la route », a déclaré le groupe de pression sur la violence armée, citant la dernière étude nationale sur les décès, Claire Taylor, chercheuse à l’organisation Gun-Free South Africa, a déclaré dans une déclaration à la presse : Les statistiques ont montré que, depuis 2016, les meurtres avec des armes à feu se sont poursuivis sans arrêt, se référant aux dernières statistiques annuelles sur la criminalité.
Elle a expliqué que les crimes violents ont considérablement augmenté au cours des dix dernières années, les meurtres ayant augmenté de 62 pour cent, passant de 17,23 crimes au cours de l’année 2013 à 27.494 crimes au cours de l’année 2023, le chercheur a poursuivi : « Des armes ont été utilisées dans la plupart des incidents, et c’est pour cette raison que nous continuerons à faire pression sur le gouvernement pour qu’il mette en œuvre des stratégies et une législation appropriées qui aideront à éliminer les armes au sein de nos sociétés », pour sa part, le président de l’Association sud-africaine des propriétaires d’armes à feu, Damian Enslin, a déclaré : « Il semble que les criminels aient facilement accès aux armes à feu illégales de l’autre côté de la frontière, via la police sud-africaine et l’armée, en raison de la corruption.
Les données de la police révèlent que des armes à feu ont été utilisées dans 16 000 meurtres en Afrique du Sud au cours de l’année 2023, une étude menée par le Medical Research Council en 2023 a montré qu’entre 2020 et 2021, plus de personnes sont mortes par arme à feu que par accident de la route en Afrique du Sud, selon le ministère de la Police, environ 6 198 meurtres et 9 000 viols ont été enregistrés en Afrique du Sud entre avril et juin 2024, des chiffres alarmants qui alimentent le sentiment d’insécurité.

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