Le groupe africain présent aux différentes conférences des Nations Unies sur le climat se prépare en effet à atteindre l’objectif mondial d’adaptation au changement climatique. En 2015, lors de la vingt et unième Conférence des Parties à Paris (COP21), un groupe de négociateurs africains a défendu avec force la question de l’adaptation au changement climatique. Cette bataille s’est cristallisée dans l’Accord de Paris et les bases ont été posées pour atteindre l’objectif souhaité, l’article 7 de l’Accord de Paris de 2015 fixe l’objectif mondial en matière d’adaptation au changement climatique. L’article pertinent recommande également la nécessité de renforcer la capacité des pays à s’adapter au changement climatique, de prendre des mesures pour renforcer les capacités d’adaptation au changement climatique et de réduire la vulnérabilité. au changement climatique. Le but de ces actions est de contribuer au développement durable. Selon l’article 7, il est nécessaire d’assurer une réponse d’adaptation appropriée dans le contexte de l’objectif de température de 1,5°C requis par la science.
Le financement public international pour l’adaptation au changement climatique est passé de 22 milliards d’euros en 2021 à 28 milliards d’euros en 2022, comme le révèle l’édition 2024 du Rapport sur l’adaptation au changement climatique publié par le Programme des Nations Unies pour l’environnement, selon le comité du rapport ; Cela représente un réel progrès depuis l’adoption de l’Accord de Paris. Pour les responsables africains s’exprimant à titre personnel, remettre une partie de cet argent est considéré comme anormal. En effet, une grande partie des fonds alloués dans le rapport sont sous forme de prêts. « En Afrique, je pense que c’est injuste », déclare James Murumbidzi, un haut responsable africain du Zimbabwe, s’exprimant à titre personnel. « Parce que l’adaptation au changement climatique est un coût résultant des émissions historiques ».
Ce rapport sur l’adaptation au changement climatique, publié une semaine avant la COP29 de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, soulève des questions sur la manière dont sera discuté le nouvel engagement en matière de financement climatique. « Nous devons libérer de l’argent pour soutenir l’adaptation au changement climatique » sans s’ajoutant au fardeau déjà lourd de la dette des pays les plus pauvres. Murumbidze recommande.
