Société

Une fête d’homosexuels en Algérie se termine par un meurtre

La rencontre entre le prévenu Boumediene et la victime, un avocat nommé M. A., a débuté par une discussion en ligne. Ce dernier, en quête de pratiques immorales, a rapidement pris contact avec Boumediene pour convenir d’un rendez-vous. L’avocat a alors préparé ses affaires et quitté Annaba pour Alger, où il se dirigeait vers un appartement en espérant satisfaire ses désirs.
Pendant ce temps, Boumediene préparait en secret une soirée de débauche qu’il avait organisée avec l’aide de cinq autres complices, sans en informer l’avocat. Le jour de l’événement, l’avocat arriva à Alger en fin d’après-midi, vers 18 heures. Il contacta immédiatement Boumediene pour lui faire savoir qu’il était arrivé dans la capitale. Celui-ci, qui l’attendait, l’accompagna jusqu’à l’appartement où la soirée devait avoir lieu. Mais l’avocat ignorait alors les véritables intentions de Boumediene, qui avait en tête bien plus qu’une simple rencontre entre eux.
Une fois arrivés à destination, l’avocat et Boumediene achetèrent quelques provisions, y compris des boissons et des encas, avant de monter dans l’appartement. À l’intérieur, cinq autres individus étaient cachés dans une pièce, tandis que la victime restait dans le salon avec Boumediene. Peu après, deux des complices insistèrent pour que l’avocat participe à des pratiques sexuelles, ce que ce dernier refusa fermement, les insultant. Furieux, il se dirigea vers la porte, cherchant à fuir la situation. Cependant, l’un des agresseurs bloqua son chemin, l’empêchant de sortir. Pris de panique, l’avocat, n’ayant aucune issue, choisit de sauter du balcon situé au sixième étage dans une tentative désespérée de s’échapper, mais il ne survécut pas à sa chute.
Les autorités ont rapidement interpellé les suspects, et un dossier a été ouvert sous le numéro 10329/2024, enregistrant les infractions. L’affaire a été transmise au parquet pour poursuivre l’enquête.

  Une responsable d'une association caritative en Algérie déclare: "si les philanthropes du Golfe ne s'étaient pas occupés de nos besoins, vous nous auraient vus mendier dans les rues de la capitale à notre tour"
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