La duchesse de Sussex, Meghan Markle, fait face à des accusations d’exploitation par le travail au Rwanda, en Afrique, alors qu’une entreprise de sacs à main pour femmes dans laquelle elle a investi leur verse 20 cents pour un sac vendu à plus de 700 dollars, lorsque l’épouse du prince Harry d’Angleterre a annoncé son investissement dans la marque de sacs à main de luxe Cesta Collective plus tôt cette année, Markle a salué ses « normes éthiques » et a célébré les opportunités qu’elle offrirait aux femmes au Rwanda, elle a souligné « l’impact » de l’entreprise sur la vie des femmes rwandaises et a déclaré que ces « normes éthiques » étaient cruciales dans sa décision d’investir.
Bien que son investissement dans l’entreprise ait considérablement augmenté les ventes, les critiques affirment que l’association de Markle ignore par inadvertance les dures réalités auxquelles les artisans sont confrontés, une enquête approfondie a révélé des allégations selon lesquelles les artisanes rwandaises qui tissent des sacs de luxe seraient largement sous-payées, alors que les fondatrices de l’entreprise jouissaient d’un style de vie somptueux, selon les informations, les femmes qui fabriquent ces sacs à main de luxe, vendus plus de 700 livres, gagnent au moins 82 pence pour une journée de travail de huit heures, soit un peu plus de 10 pence par heure, beaucoup doivent également acheter leurs propres matériaux, couvrir les frais de transport et même louer des lieux de travail, ce qui érode encore davantage leurs maigres revenus. Certains ne sont pas payés pour des sacs que l’entreprise considère comme « de qualité inférieure », selon Benon Mugisha, directeur des opérations de All Across Africa, l’organisation intermédiaire chargée d’encadrer les tisserands.
L’une des tisserandes, Illumini Bisabe (60 ans), a déclaré qu’après impôts et dépenses, elle gagnait 2,48 livres sterling pour tisser un petit sac, ce qui lui prenait 3 jours de travail, en revanche, le même sac se vend 724 livres au Royaume-Uni, un prix qui met en évidence l’énorme disparité entre les salaires des artisans et le prix de détail.
