Une initiative ambitieuse visant à vacciner tout le bétail au Kenya doit démarrer cette semaine, au milieu d’une résistance farouche des agriculteurs, alimentée par des allégations trompeuses sur les vaccins, il ne coûtera rien aux agriculteurs de faire vacciner leurs animaux, car le gouvernement dit qu’il paie la facture, mais Robert Nkukuu, qui élève du bétail dans la région de Mai Mahiu, dans le comté de Nakuru – à environ 50 km au nord-ouest de la capitale, Nairobi, a expliqué comment ce problème était devenu toxique depuis que le président William Ruto a annoncé le plan en novembre dernier, « Si la communauté ici apprend que vous êtes pro-vaccination, ils vous tueront tout de suite. Alors arrêtez d’en parler, nous n’en voulons pas », a-t-il déclaré.
L’objectif du gouvernement est de vacciner au moins 22 millions de bovins et 50 millions de chèvres et de moutons sur trois ans, actuellement, seulement 10 % du cheptel national bénéficie des vaccins nécessaires et les autorités affirment vouloir porter ce taux à 85 % pour que les produits d’élevage du Kenya soient éligibles à l’exportation, le président, qui est lui-même propriétaire d’une ferme et possède plusieurs grands troupeaux, a déclaré que les vaccins étaient essentiels pour développer le secteur en contrôlant la fièvre aphteuse chez les bovins et la peste des petits ruminants (PPR) – également connue sous le nom de peste des moutons et des chèvres, mais certains de ceux qui s’opposent au programme pensent que le cofondateur de Microsoft, Bill Gates, le finance, alimentés par des personnes partageant des vidéos d’interviews dans lesquelles il parle de la vaccination des vaches pour contrôler les émissions de méthane.
Le méthane expulsé par les rots et les pets du bétail contribue à environ 15 % des émissions mondiales chaque année, selon les estimations de l’ONU. C’est le gaz à effet de serre le plus courant après le dioxyde de carbone (CO2), Jonathan Mueke, un haut fonctionnaire du ministère de l’agriculture du Kenya, a nié que Gates soit impliqué dans le programme de vaccination du bétail – ajoutant que ni le milliardaire et philanthrope américain ni d’autres sources étrangères n’ont fourni de financement.
