Société

Selon un responsable de l’ONU, les activités des groupes armés aggravent les souffrances des civils dans l’est de la RDC

Le Coordonnateur résident et humanitaire des Nations Unies en République démocratique du Congo, Bruno Lemarque, a déclaré que la situation sécuritaire et humanitaire dans l’est du pays reste instable, avec des affrontements croissants, des déplacements massifs et une insécurité croissante dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, c’est ce qui ressort des déclarations de Le Marquis aux journalistes par vidéo lors de la conférence de presse quotidienne au siège des Nations Unies à New York, où il a averti que « les activités des groupes armés, en particulier le Mouvement du 23 mars, ainsi que la dynamique régionale, continuent d’alimenter l’instabilité, d’exacerber les souffrances des civils et d’aggraver les défis humanitaires ».

Il a souligné que d’autres groupes armés contribuent à la violence, « car des informations ont fait état du meurtre d’au moins 52 civils dans la région de l’Ituri par un groupe armé appelé CODECO », Lemarque a rappelé que depuis que le M23 a pris le contrôle de la ville stratégique de Goma au Nord-Kivu, la situation sécuritaire continue également de se détériorer au Sud-Kivu alors que le mouvement avance vers l’aéroport principal près de la ville de Bukavu, qui abrite 1,3 million de personnes, ajoutant que « les affrontements se poursuivent et une nouvelle escalade pourrait avoir de graves conséquences pour les civils », le coordinateur humanitaire en République démocratique du Congo a déclaré que « la situation reste tendue et loin d’être normale » dans la ville de Goma en raison de l’occupation continue de la ville par le M23. Il a souligné certaines améliorations en matière de sécurité dans certains domaines, mais a averti que « des problèmes de sécurité subsistent ».

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Il a ajouté que de nombreux habitants de Goma sont confrontés à une situation humanitaire difficile, car les services de base restent perturbés et le manque d’eau et d’électricité a obligé les habitants à dépendre du lac Kivu, augmentant ainsi le risque de maladies d’origine hydrique.

Il a expliqué que des efforts sont en cours pour rétablir l’approvisionnement en électricité et en eau d’ici une semaine, et que les écoles ont partiellement rouvert le 10 février après une fermeture de deux semaines.

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