Mombasa est une ville côtière située au sud-est du Kenya sur l’océan Indien sur une petite île corallienne portant le même nom « Mombasa », d’une superficie de 14,5 kilomètres carrés, avec des mouillages en eau profonde à l’est et à l’ouest, et l’île est reliée au continent kenyan par le nord par le pont « Nyali ». La ville est connue comme la « ville blanche et bleue » ; En raison des couleurs de ses bâtiments qui symbolisent les eaux de l’océan Indien qui la recouvrent, c’est la plus ancienne ville du pays (environ 900 après J.-C), et la deuxième plus grande ville après Nairobi, la capitale. Sa situation sur l’océan Indien en a fait un centre commercial et historique, et elle est considérée comme l’un des ports les plus anciens et les plus importants d’Afrique.
Son nom arabe d’origine est « Manbasa ». En swahili, on l’appelle « Kisiwa Cha Mvita », ce qui signifie « l’île de la guerre » ; En raison des nombreuses batailles et changements de propriétaires. Les historiens datent la fondation de Mombasa à environ 900 après JC. La ville était suffisamment prospère pour être décrite par le géographe arabe Al-Idrisi, qui la mentionne dans ses écrits en 1151 après J.-C., en disant : « C’était une ville commerciale prospère au XIIe siècle », ainsi que par le voyageur marocain Ibn Battuta, qui la visita en 1331 après J.-C, le voyageur portugais Duarte Barbosa écrivait à ce sujet au XVIe siècle : « Mombasa est un lieu de grand trafic, et un bon port où de petits navires de toutes sortes et de grands navires sont toujours ancrés, tant en provenance de Sofala, d’autres venant de Cambay et de Melindi, que d’autres naviguant vers l’île de Zanzibar ».
Au cours de cette période, Mombasa est devenue un important centre commercial avec des liens avec le Yémen, l’Inde, la Perse et la Chine, les épices, l’or et l’ivoire étant les principales exportations. Mombasa était une ville importante dans les écrits des anciens voyageurs grecs, romains, arabes et chinois, notamment Lamu, Malindi, Mombasa et Rapta, dont la plupart étaient des centres commerciaux, et les recherches archéologiques sur les côtes ont montré l’existence des villes mentionnées dans ces premiers documents.
