Check Point Software Technologies Ltd, une société de solutions de cybersécurité, a publié son rapport mondial sur les cybermenaces de janvier 2025, qui a montré que les pays africains arrivent en tête de liste des pays les plus ciblés par les cyberattaques, le rapport indique que 8 pays africains figurent parmi les 20 pays les plus exposés aux cyberattaques, à savoir l’Éthiopie, le Zimbabwe, l’Angola, l’Ouganda, le Nigéria, le Kenya, le Ghana et le Mozambique, l’étude révèle également que les secteurs les plus ciblés par les pirates informatiques sont l’éducation, le gouvernement et les communications, reflétant les risques croissants pour l’infrastructure numérique du continent.
L’Éthiopie se classe au premier rang mondial parmi les 109 pays inclus dans l’indice, tandis que les rangs des autres pays africains varient entre la cinquième place (Zimbabwe) et la 17e place (Mozambique), le Nigeria a connu une augmentation du nombre de cyberattaques, passant de la 13e place en décembre 2024 à la 11e en janvier 2025. En revanche, la cote de menace du Ghana a diminué, passant de la 11e en décembre à la 16e en janvier, le rapport a passé en revue les programmes de ransomware les plus actifs, le groupe Club étant en tête, responsable de 10 % des attaques, suivi de FunkSec avec 8 % et de RansomHub avec 7 %, les logiciels malveillants mobiles incluent Anubis, AhMyth et Necro, soulignant les menaces croissantes auxquelles sont confrontés les utilisateurs individuels ainsi que les entreprises.
Une enquête récente menée par des équipes de recherche en cybersécurité a révélé que les pirates informatiques s’appuient de plus en plus sur les outils d’IA pour améliorer leurs attaques. Le rapport explique que l’utilisation croissante de l’intelligence artificielle générative en Afrique est utilisée pour contourner les systèmes de vérification traditionnels, créer de faux documents réalistes et falsifier des voix et des images pour voler des identités et commettre des crimes financiers, dans ce contexte, Maya Horowitz, vice-présidente de la recherche chez Check Point Software, a confirmé que « l’intelligence artificielle transforme radicalement le paysage des cybermenaces, car les pirates informatiques développent rapidement leurs méthodes en tirant parti de cette technologie ».
