Environ 5,5 millions de personnes en Afrique du Sud reçoivent des traitements qui empêchent le VIH de se propager dans l’organisme, appelés antirétroviraux. Mais l’accès à ces médicaments pourrait être interrompu après que les États-Unis ont suspendu le financement du programme de lutte contre le sida, Nozoko Majola, 19 ans, qui vit dans un village rural de la province du KwaZulu-Natal en Afrique du Sud, essaie de déterminer si elle a assez d’argent pour payer le trajet d’une heure pour aller chercher ses médicaments contre le VIH.
Elle a désespérément besoin d’un traitement, et auparavant, elle n’avait pas à se soucier du transport. Les médicaments ont été livrés à son domicile, qui était difficile d’accès en raison de routes accidentées et non pavées. En plus de cela, elle est au chômage, Majola est l’un des millions de patients en Afrique du Sud touchés par la décision du président américain Donald Trump de geler l’aide étrangère mondiale, ce qui fait craindre que les patients atteints du VIH ne reçoivent pas de traitement, ce qui entraînerait des taux d’infection plus élevés et, par conséquent, davantage de décès, en 2024, le Conseil de recherche en sciences humaines a publié des chiffres montrant que le comté où vit Majola avait la deuxième prévalence du virus la plus élevée du pays, soit 16 %, avec au moins 1 300 jeunes qui contractaient la maladie chaque semaine, en 2022, le KwaZulu-Natal a également enregistré le plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH en Afrique du Sud, avec environ 1,9 million de personnes.
Le pays compte plus de 7,5 millions de personnes vivant avec le VIH, soit le nombre le plus élevé au monde, en Afrique du Sud, 5,5 millions de personnes bénéficient d’une thérapie antirétrovirale, mais son financement est désormais remis en question après que Trump a mis fin au programme, appelé Plan d’urgence du président pour la lutte contre le sida (PEPFAR), en règle générale, l’initiative fournit plus de 400 millions de dollars (384,5 millions d’euros) par an aux programmes de lutte contre le VIH et aux ONG en Afrique du Sud. Cela représente environ 17 pour cent du financement total, selon le ministère de la Santé du Cap.
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